La transmission familiale en 8 étapes
La transmission d’une entreprise familiale est une étape importante pour toutes les parties concernées. En tant que cédant, vous dites au revoir à l’œuvre de votre vie. La nouvelle génération reprend le flambeau, mais doit faire face à un grand défi et à une grande responsabilité. Et puis, il y a les employés qui pourraient être inquiets de ce changement. Comment faire en sorte que votre entreprise aboutisse dans les bonnes mains au sein de votre famille ? Van Breda Advisory a élaboré une feuille de route.
Tout transfert réussi commence par la communication et l’écoute. Une réunion avec tous les membres de la famille est la première étape de la feuille de route élaborée par Van Breda Advisory. L’idée est de s’asseoir autour de la table avec chacun et de sonder leurs points de vue sur la situation personnelle et familiale et sur l’avenir de l’entreprise. En tenant compte de toutes les opinions, un consensus familial est l’objectif de cette discussion approfondie. À partir de là, les plans d’action possibles permettant d’atteindre l’objectif familial proposé sont élaborés et le plan final étape par étape peut commencer.
La vision stratégique et l’avenir de l’entreprise doivent être suffisamment clairs et attractifs pour pouvoir envisager une cession ou une vente. À ce stade, il est essentiel d’être aussi objectif et critique que possible. Une transmission réussie doit impérativement reposer sur des bases solides.
La célèbre analyse SWOT constitue une bonne base pour l’analyse de votre entreprise. L’acronyme anglais SWOT signifie forces (Strengths), faiblesses (Weaknesses), opportunités (Opportunities) et menaces (Threats).
Cette analyse fournit une base solide pour le plan stratégique. Si l’analyse SWOT n’est pas élaborée ou s’il n’y a pas de consensus, le processus de succession familiale ne peut pas être lancé. Ce plan peut également être utilisé plus tard dans le processus pour appuyer toute demande de financement.
Il est important que le choix de reprendre la gestion de l’entreprise, en tant qu’entrepreneur, par le candidat à la succession soit effectué en pleine connaissance de cause. L’entrepreneuriat, s’il ne s’accompagne pas de la passion et de la motivation nécessaires, ainsi que des compétences (économiques et en termes de leadership) requises, est voué à l’échec. Succéder à son père ou à sa mère pour ne pas les décevoir est une mauvaise motivation.
Y a-t-il plusieurs candidats à la succession ? Alors, nous examinerons qui assumera quel rôle. Le consensus est à cet égard notre objectif ultime. Qui portera la responsabilité finale ? Qui s’occupera des finances et de l’administration ? Qui s’occupera du volet commercial ? Le talent et l’intérêt de chacun sont ici déterminants.
Le choix a-t-il été fait ? Alors, il convient d’élaborer une trajectoire de croissance. Faites parcourir le successeur pas à pas les différents départements de l’entreprise afin qu’il prenne naturellement la relève après un certain temps.
Cette étape peut prendre plusieurs années. C’est pourquoi il est si important d’entamer ce processus à temps !
En tant que cédant, vous pouvez jouer un rôle de mentor ou de coach pendant un certain temps et accompagner votre successeur après le transfert. À une condition : le successeur doit pouvoir prendre ses propres décisions en toute liberté. Arrêter du jour au lendemain n’est pas réaliste. Convenez d’un moment où les rênes seront définitivement reprises.
Nous coordonnons également cela dans notre trajet familial. Nous identifions les dangers possibles et prodiguons des conseils pour les éviter à l’avance.
Prévenez la survenue de passages à vide. Investissez du temps dans vos hobbies, vos passions en dehors du travail, votre famille et vos amis. Ce point est également abordé dans notre trajet familial.
Tous les enfants ne voient pas nécessairement leur avenir dans l’entreprise familiale. À partir de la troisième génération, il n’est parfois même pas envisageable que tous les enfants deviennent actifs dans l’entreprise. L’implication de chaque membre de la famille va au-delà de la distribution des parts.
Toutes les personnes intéressées doivent se sentir en phase avec la stratégie future, le choix de la succession et le rôle que chaque membre de la famille jouera dans l’entreprise. Grâce à une communication ouverte et à une consultation suffisante, tous les enfants peuvent parfaitement évaluer les conséquences de leur choix d’être actifs ou non dans l’entreprise familiale. Nous sommes une caisse de résonance pour toutes les parties, pas seulement pour la personne qui transmet l’entreprise !
Une fois que l’avenir stratégique de l’entreprise est connu et que la succession est claire, les structures financières peuvent être envisagées.
En fonction de la situation familiale, il existe différentes manières de transférer la propriété de l’entreprise. Chacune présente des avantages et des inconvénients et ne convient certainement pas à toutes les situations. Consulter un expert dans ce domaine n’est pas un luxe superflu : il pourra immédiatement placer le transfert de propriété dans le contexte plus large de la préparation à la succession.
Donation de parts de l’entreprise familiale
C’est une excellente option si, en tant que cédant, vous souhaitez que la propriété des parts soit transmise au(x) successeur(s) sans contrepartie financière. Cela signifie que vous, en tant que cédant, êtes financièrement indépendant (car vous ne recevez pas de prix de reprise) et que tous les héritiers restent impliqués (sauf si l’un des enfants rachète les parts de ses frères/sœurs).
En Région flamande, il est possible, sous certaines conditions, de donner les parts d’une entreprise familiale à un taux favorable de 0 %.
Vente de parts de l’entreprise familiale
Le cédant reçoit effectivement un prix d’achat. Cette décision est souvent fondée sur le fait que tous les héritiers ne souhaitent pas rejoindre l’entreprise. Avant la vente des parts, une valorisation objective doit être effectuée, de préférence par un expert indépendant, afin qu’aucun conflit ne puisse survenir par la suite.
Avant de vendre les parts, il peut être judicieux de simplifier la ou les sociétés. Il est possible que l’ensemble du patrimoine familial soit regroupé dans une seule société. Cela fait grimper le prix d’acquisition à un niveau qui peut ne pas être à la portée du successeur et complique la répartition des actifs entre les enfants.
Le transfert de biens immobiliers à une autre société peut être une option. De cette façon, les biens immobiliers peuvent rester chez les parents. Ou bien tous les enfants (y compris les non-actionnaires de la société) peuvent conserver les biens immobiliers. Chaque situation est différente. D’où l’importance d’examiner cet aspect avec des experts en la matière.
Les membres de la famille comme associés non actifs
Parfois, il n’est pas possible de vendre l’entreprise familiale et tous les enfants participent à l’actionnariat. L’entreprise reste centrale, mais cela nécessite des accords spécifiques entre tous les membres de la famille. Il faut gérer non seulement l’entreprise, mais aussi la famille et les relations entre la famille et l’entreprise.
Cette nécessité augmente avec l’arrivée de nouvelles générations. Le nombre de personnes impliquées augmente et leurs interrelations diminuent. La manière habituelle de communiquer et de décider ne suffit donc plus. En particulier, la phase au cours de laquelle deux générations sont impliquées ensemble dans l’entreprise constitue une période critique qui exige des accords plus formels et une plus grande transparence.
La transparence et la stabilité sont créées en concluant des accords familiaux intergénérationnels et en les couchant sur le papier. Ces accords peuvent prendre la forme d’une charte familiale ou d’un pacte d’actionnaires.
Il s’agit d’une étape complexe qui requiert le soutien spécialisé nécessaire d’experts en la matière.
La réflexion sur l’optimisation fiscale ne doit pas interférer avec les décisions prises lors des étapes précédentes. L’optimisation fiscale n’est pas un objectif en soi, mais une intention d’organiser la transmission et la nouvelle administration de la manière la plus efficace possible sur le plan fiscal.
L’optimisation fiscale est importante, mais le consensus au sein de la famille reste primordial !
Toutes les décisions et tous les accords pris lors des étapes précédentes doivent être traduits en contrats clairs. Après tout, les bons accords font les bons amis !
Dons, rédaction d’une charte familiale ou d’un pacte d’actionnaires, création d’une société, etc.
Nous sommes également heureux de vous aider dans ce domaine. Comment ? En discutant avec toutes les parties intéressées et en nous efforçant ainsi de trouver ensemble un consensus.
Nous assurons une poignée de main entre tous. Ce n’est qu’ensuite que tout est élaboré juridiquement.
Nous vous mettons en contact avec les autorités compétentes et vous accompagnons dans ce trajet.
La clé du succès ? Un processus de succession familiale dans lequel des experts dans le domaine vous guident et vous conseillent. Sans un processus bien défini, le chemin vers une transmission réussie est beaucoup plus difficile.