Votre association, un choix judicieux pour plusieurs raisons
Vous voulez sans nul doute le meilleur pour vos patients, même si vous réduisez votre activité pour mettre fin à votre carrière. C’est tout à fait logique. Vous tenez sincèrement à vos patients, et vous préféreriez continuer à les aider pendant encore de nombreuses années. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, y compris dans votre métier. Et, soyons honnêtes, vous méritez vous aussi de vous reposer après des années de dur labeur, pour profiter pleinement de la vie avec votre famille.
Mais que deviennent vos patients ? Comment vous assurer que votre départ leur causera le moins de désagréments possible ? Investir dans une association solide est déjà un bon moyen de vous préparer. Vous continuerez de les aider en transmettant vos connaissances et votre amour du métier, même si vous n’êtes plus présent.
Vos jeunes collègues ou associés auront certainement le même état d’esprit. Après tout, ce n’est pas un hasard si vous avez décidé de travailler ensemble il y a plusieurs années. Ils seront vos dignes remplaçants et successeurs. Vos patients continueront de bénéficier du service et de l’expertise que vous leur avez offerts pendant toutes ces années. Quant à vous, vous pouvez quitter votre cabinet médical en ayant l’esprit tranquille, pour récolter sans aucun regret les fruits de votre travail. La boucle est bouclée.
- Il faut une vision commune : que voulons-nous accomplir avec cette association ?
- Il faut des accords clairs : comment voulons-nous procéder ? Quel est l’engagement de chaque associé et comment répartir les profits et les charges ?
- Quelles sont les modalités d’entrée et de sortie de l’association ?
- Comment les conflits sont-ils gérés au sein de l’association ?
Une association consiste à conclure des accords clairs et à les acter dans un contrat en béton. Le contrat d’association est indispensable pour répartir les tâches, les responsabilités, les charges et les recettes. Vous devrez vous accorder sur un grand nombre de choses :
- Comment répartir les revenus ?
- Comment répartir les frais ?
- Que se passe-t-il en cas de maladie ou d’incapacité de travail ?
- Est-ce qu’une période de rodage est prévue pour tout nouvel associé ?
La loi n’impose pas aux médecins, dentistes ou spécialistes qui travaillent ensemble la conclusion d’un contrat d’association. Néanmoins, aucun argument contre ce contrat n’est assez pertinent pour éclipser les nombreux avantages qu’il offre. Ne laissez rien au hasard, optez pour un contrat d’association clair et faites-vous accompagner par des experts en la matière pour le rédiger.
Hugo De Langhe (65 ans), médecin généraliste
« Au fil des ans, je me suis entouré d’une équipe de jeunes médecins généralistes. »
« J’ai 65 ans et je prévois de travailler encore trois ans comme médecin généraliste. J’aime trop mon métier pour m’arrêter maintenant. Mais le coronavirus aussi a eu un impact sur mon intention de continuer à travailler encore un peu. Je pensais que je pourrais ralentir le rythme dans les dernières années de ma carrière, mais le virus en a décidé autrement. Je fais toujours de longues journées et beaucoup d’heures.
Je l’admets, j’ai peur de tomber dans une sorte de ‘trou noir’. Pendant de nombreuses années, je n’ai vécu que pour mon cabinet médical. Je n’ai pas pris de temps pour les loisirs, avec toutes les conséquences qui en résultent.
Au fil des ans, je me suis entouré d’une équipe de jeunes médecins généralistes. Grâce à notre association, je pourrai laisser mes patients entre de bonnes mains d’ici trois ans. Cette idée me rassure. Somme toute, on développe une vraie relation avec ses patients durant toutes ces années. Souvent, on connaît leur vie, leur famille et leurs parents. Je tiens beaucoup à mes patients, et je veux seulement le meilleur pour eux. Même si je ne fais plus partie du cabinet. »